Midi poésie avec José-Flore Tappy
Date
Jeudi 31 octobre 2024 à 12h30
Avec
José-Flore Tappy, poétesse
Tarifs
Chf 12.- / 10.- (AVS, chômeur·euse·s) / 0.- (étudiant·e·x·s)
Chf 20,00 / 15,00 (AVS, chômeur·euse·s, étudiant·e·x·s) avec un sandwich et un dessert
« Se tenir aux mots pour tenir la route ». Rencontre avec une poétesse secrète qui prête sa voix aux gens de l’ombre.
Les poèmes de José-Flore Tappy parlent des petites choses de la vie, du quotidien. Des gens de peu, engagés dans leurs tâches domestiques. À l’image de cette femme de Trás-os-Montes que l’on observe, dans une région montagneuse du Portugal, laver les sols, plier le linge, s’occuper du potager ou visiter « du bout des doigts » les fruits mûrs du jardin. Cette femme qui s’affaire, jour après jour, refait le « chemin familier » qui « répare nos pieds ». À l’image encore de la vieille bâtisse désaffectée de Hangars et de ses outils désuets et machines hors d’usage, échos d’un abandon intérieur évoqué par la poétesse.
Au moyen d’une langue épurée, nettoyée par la rudesse et la simplicité de la vie, José-Flore Tappy disperse délicatement ses poèmes comme des miettes sur une nappe. Elle nous rappelle que c’est la même main qui cueille le chou, le navet, la tomate, et les « arrime » aux mots du poète.
José-Flore Tappy
José-Flore Tappy est une écrivaine, poétesse et traductrice vaudoise. Après des études de lettres à l'Université de Lausanne, elle travaille comme collaboratrice scientifique au Centre de recherches sur les lettres romandes (Université de Lausanne). Elle a publié plusieurs recueils poétiques dont), Terre battue (Empreintes, 1995), Lunaires (La Dogana, 2001) et Trás-os-Montes (La Dogana, 2018, prix suisse de littérature 2019), ainsi que des traductions de poètes latino-américains. Elle reçoit également en 2007 le Prix Schiller pour son recueil Hangars (Empreintes, 2006, Zoé, 2019) ainsi que pour l’ensemble de son œuvre.
À lire
Hangars (préface de Philippe Jaccottet), éditions Zoé, 2019
Trás-Os-Montes, La Dogana, 2018
Lunaires, La Dogana, 2001
Terre battue, Empreintes, 1995
Errer mortelle suivi de Pierre à feu, Empreintes, 1995
Crédit photographique: UNIL, Félix Imhof